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Une économie locale alternative centrée sur l’humain

Ce projet consiste à créer une autre façon de travailler ensemble.

Changer la finalité

On commence par changer la finalité en plaçant toutes les activités économiques (ex : une épicerie, du service à la personne, etc.) dans des structures associatives et en consacrant les bénéfices au développement de ce projet. Ainsi il n’y a plus d’actionnaire à rémunérer. L’argent sert à rémunérer les travailleurs et à développer cet embryon d’économie.

L’humain d’abord

Ensuite, on change la priorité : l’humain passe avant l’économie. On veut travailler dans de (très) bonnes conditions. Le travail répétitif et/ou rébarbatif doit être, autant que possible éliminé. Et s’il en reste, il doit être partagé entre tous, plutôt que délégué aux plus pauvres d’entre nous.
Il doit également être possible de faire plusieurs activités différentes dans la semaine, de découvrir et d’apprendre de nouveaux métiers et même de pouvoir se permettre de ne pas travailler à certains moments parce qu’on a d’autres priorités (ex : vacances, enfant malade…) ou parce qu’on ne peut pas (ex : accident, naissance, etc.).
L’objectif est que chacun passe son temps à faire des activités qui lui plaisent vraiment, dans lesquelles il/elle s’épanouit et que cela se fasse dans de bonnes conditions de travail.

Décider ensemble et ne rien imposer

« l’humain d’abord », c’est aussi permettre à chacun de participer aux décisions qui le/la concerne et faire en sorte qu’aucune décision collective ne soit imposée à une personne. Cela veut dire abandonner le principe de subordination qui fait partie du salariat (le salarié renonce à une partie de sa liberté car il doit obéir à son supérieur) et également la démocratie (même « directe ») et le vote : ce dernier aboutit toujours (sauf unanimité) à ce qu’une majorité impose son choix à une minorité.
Pour cela, les décisions seront prises au consensus : on construit les décisions ensemble en tenant compte de l’avis de chacun.

Des services de base gratuits ou presque pour le plus grand nombre

Si cette économie est au service de l’humain, elle se doit de s’occuper de tous les humains et pas seulement de ceux qui sont en pleine capacité pour travailler. Et comme il ne s’agit pas de stigmatiser ceux qui sont le plus en difficulté, un bon moyen serait de garantir (localement) à tous la couverture de ses besoins de base : manger, se loger, se soigner, etc.

Une économie soutenable

L’humain d’abord, mais pas seulement sur du court terme. Et pour que le moyen et le long termes soient agréables à vivre, il nous faut réduire fortement notre empreinte écologique (= l’impact de toutes nos activités sur notre planète). Pour cela, on peut commencer par consommer moins, fabriquer localement ce dont on a besoin, réparer autant que possible, etc.

Concrètement…

Concrètement, ce serait un réseau d’associations qui auraient en commun un ensemble de valeurs et d’objectifs. Les personnes intéressées pourraient librement travailler pour une ou plusieurs de ces associations.
Quelques activités que nous envisageons pour l’instant, en fonction des possibilités et compétences des membres actuels du projet :

  • un groupement d’achats / épicerie : on achète des produits alimentaires locaux, en quantité pour avoir un prix le plus abordable possible ; cela pourrait fonctionner à prix libre et/ou avec tout ou partie du prix payé avec une monnaie locale… à définir !
  • un service de développement web : pour proposer ces services à des entreprises ; l’argent servirait à faire fonctionner le réseau ;
  • un espace de coworking : des travailleurs isolés (indépendants, télétravailleurs…) pourraient se retrouver dans un lieu convivial, manger ensemble, travailler côte à côte, se rendre service…
  • une cantine associative : un lieu où l’on pourrait manger des produits locaux de qualité à prix réduit ;

Chaque activité serait autonome et aurait son fonctionnement propre.

Pour en savoir plus

Venez discuter sur le (jeune) forum du projet ! Vous y trouverez plus également plus d’informations sur ce projet.

 

Origines du projet :

12 réflexions sur “Le projet : développer une économie locale centrée sur l’humain à Montélimar

  1. Bonjour, depuis plusieurs mois nous travaillons sur un projet scop ou sic s’adressant au métiers du bien être. Nous avançons doucement bien qu’ayant rencontré les élus et monté différents dossiers. Géographiquement nous nous situons environ sur le secteur les Vans, Privas, Montélimar.
    Voilà pour info Pascale Bernard

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour Pascale,
      Merci pour cette info. Mon petit doigt me dit que nous allons très probablement faire des choses intéressantes ensemble 🙂
      La Coopérative Intégrale n’aura probablement pas de structure officielle, ce sera un réseau informelle entre structure reliées les unes aux autres (et surtout un réseau de personnes). Donc n’hésitez pas à venir nous rejoindre à n’importe quelle étape du projet, c’est sans engagement et ouvert à tous ! 🙂
      Bonne journée !
      Sylvain

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  2. C’est une très bonne idée! Le retour à une société à taille humaine, c’est tellement plus « juste »…
    Bon courage pour cette belle initiative

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  3. Bonjour. Je ne peu que louer cette initiative, cependant, j’avoue être très sceptique face à l’adoption de mesures par consensus qui, pour ce que j’ai pu en constater à certaines occasions, signifie le diktat du plus petit nombre sur le plus grand. Ainsi, entre autres exemples,de l’amphithéâtre de l’université catholique de Louvain, mit à la disposition des Indignés en 2011 par la ville de Bruxelles, où une décision d’accepter l’entrée de journalistes a été bloquée par deux membres sur 500 et n’a pas aboutie après plusieurs heures de débat! Donc, dans ce système d’adoption par consensus, 1 ou 2 individus infiltrés au sein d’un mouvement suffisent à le gripper. Il peut-être applicable, et encore, dans de toute petite communautés, mais ce système trouve rapidement ses limites. D’autant que cet emploi délibératif est contre productif ainsi les quelques décisions nécessaires à l’organisation de l’occupation des locaux de l’université, cantine, collecte de denrées, toilettes sèches, accès aux lieux par déblocage des ascenseurs condamnés, organisation de manifestations etc… ont été prises, dans les faits, par un petit collectif très impliqué et sans mandat. Bien évidemment ces difficultés d’application du consensus, ne justifient pas pour autant la non délibération et l’imposition de mesures par une minorité, l’adoption, après débat et délibération, au 2/3 de l’assemblée me semble la solution la plus équitable ou tout au moins la moins injuste.

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    1. Bonjour,
      Malheureusement ce projet est un peu en sommeil pour le moment… Mais il va probablement bientôt ressusciter sous une autre forme (peut-être un café associatif). Si vous souhaitez en être informée, vous pouvez vous abonner à ce blog. Et si vous avez des idées, des envies, n’hésitez pas à nous en faire part ! Ici ou sur le forum.

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      1. Bonjour, pourrions nous échanger par email? En effet, j’ai 7 ans d’expérience au sein d’un café asso que j’ai participé à fonder en milieu rural; il s’avère que je suis en « reconversion professionnelle (désolé du gros mot!) toujours est-il que je suis actuellement en Catalogne et que je vais aller à Valencia où il y a une autre CI….
        Merci et à vous lire donc, j’ai beaucoup de choses à vous demander. Fraternellement, Jérôme Vernay

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